"Un blog sépia, ambiance daguerréotype et toile de Jouy, qui vous fera voyager à travers les plaines venteuses de la littérature et les déserts brûlants de la game infernale".

Charlie Tuna.







mardi 13 juillet 2010

Chapitre 46- La Couronne des Rois


"Ainsi donc l'homme d'Analand a découvert notre secret. Nous avons là un ennemi plus rusé que nous l'imaginions. Je vous félicite pour vos talents. Ils méritent de recevoir une récompense..."
L'Archimage (La Couronnes des Rois, Steve Jackson).

Aujourd'hui dans notre revue hebdomadaire du monde littéraire, un ouvrage curieusement oublié par la sélection estivale du Masque et la Plume : La Couronne des Rois, de Steve Jackson, qui clôt en apothéose la quadrilogie "Sorcellerie" des Livres dont vous êtes le héros.

Quand j'étais minot, les Livres dont vous êtes le héros furent mes premiers pas vers la littérature, initié par ma soeur (eh oui, inutile de te tasser sur ta chaise, soeurette, toi aussi tu jouais à ça), je garde donc un souvenir ému de mon premier orc occi au double six, et les somptueux dessins baroques signés Ian Mc Caig, Russ Nicholson ou Martin Mc Kenna qui parsemaient ces ouvrages ne sont sûrement pas étrangers à mon choix de carrière.

Je m'y suis replongé récemment, et malgré un style littéraire plus proche du Club des Cinq que de Charles Dickens, je me suis rapidemment retrouvé immergé dans l'univers tortueux de Jackson, qui, avec son intrigue des plus classico-nanardes (méchant sorcier qui asservit les gens/héros valeureux venu de la verte contrée d'Analand (sic) qui part en mission pour lui tatanner la gueule,etc...), distille une atmosphère envoûtante, de par les illustrations magnifiques de John Blanche, les obsessions étranges de Jackson et la faune de la Forteresse de Mampang aussi vivante que la Cour de Macbeth.

La série "Sorcellerie", comme son nom l'indique, imposait un système de formules magiques pour se sortir des situations les plus délicates, à utiliser avec une extrême prudence et qui donnait lieu à des moments épiques...(aah, la fameuse formule ZED). D'une difficulté rageante, il fallait être chanceux et opiniâtre pour connaître le "one-true path" qui conduisait au combat final face à l'Archimage (qui fait chier la terre entière) et terminer l'aventure en point d'orgue au fameux 800e paragraphe.

Pour les fans et les nostalgiques, j'ai trouvé un site français remarquable, qui recense tous les ldvelh :
http://planete-ldvelh.com/page/index.html


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